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Le Ventoux pas si géant que ça finalement...
« 2014 a été, lors de ma première flèche Vélocio, mon premier contact avec le Ventoux reconnaissable entre tous les sommets de Provence à sa couleur blanche qui s’impose alors comme le plus majestueux.
Je l’avais mis dans un coin de ma tête. Toi, je t’aurai un jour !
Près de dix années s’étaient écoulées mais tu étais toujours là et l’année dernière, lors de ma seconde flèche, tu me tendais les bras. Arrête de faire le malin ! Toi, je vais te gravir !
Par défi, j’embarque alors mon équipe du jour dans une fanfaronnade et nous prenons acte que 2023 ferra date d’atteindre son sommet qui culmine à 1 909 m d'altitude.
Mais grimper le Mont Ventoux ne s’improvise pas !
Un entraînement au préalable, concocté en mains de maître, celles de Patrick, sur les quelques pentes de Côte-d’Or, nous a changés de la platitude de la plaine de la Saône.
Les montées d’Etaules, de Saucy, de Baulme-la-Roche, de Chambœuf ou encore de Curley ont été nos terrains de jeu privilégiés ces dernières semaines.
Au-delà de l’équipe Vélocio 2022, se sont joints des amis ou collègues de travail ainsi que leurs conjoints et conjointes de Patrick et Catherine mais aussi de Lolo et Laurence.
Evelyne s’est gentiment effacée au dernier moment pour laisser sa place dans la location et ainsi offrir à Jérôme un souvenir inoubliable.
Nous sommes donc partis vendredi de Chevigny pour s’attaquer samedi à notre ascension.
Pour lolo, emmener Jérôme en tandem au sommet depuis Montbrun-les-Bains en passant par Sault et après tous les entraînements effectués au préalable n’a été qu’une simple formalité car comme on dit, « les entraînements, ça paye ! ».
Lydie et Laurence n’ont certes pas roulé mais ont assuré une intendance sans faille lors des ravitaillements en eau et en encouragements, et en parfaites groupies, elles ont immortalisé ces instants de bonheurs et de joies dont l’intensité ne peut se partager que sur ces pentes de ce géant de Provence.
Lorsque l’on a respiré pour la première fois l’air délicieux de la cime du Ventoux, lorsque l’on a rempli pour la première fois ses mirettes des paysages grandioses que l’on aperçoit s’étendre à perdre de vue, lorsque l’on sait que ce géant de Provence peut s’attaquer par trois accès, n’en faire qu’un seul dans sa vie, c’est déjà ça, mais ça ne casse pas tros pattes à un canard. Le mieux est d’y retourner et de l’assaillir par son versant opposé. Top là. On y retournera par Malaucène cette fois.
Pour fêter dignement cet exploit, la grande terrasse de « l’O des sources » a été notre cantine du soir et c’est repu que nous avons rejoint nos pénates avec en ligne de mire, une petite balade de décrassage de 30 km et 500 m de dénivelé positif dès 8h30 le lendemain.
Le sommeil n’a pas été long à trouver pour certains tandis que pour d’autres, les ronflements des premiers ont bercé longuement avant qu’ils le trouvent à leur tour eux aussi.
Sans rancune Lolo ! »
NB : Jérôme, le gâteau de ta maman était excellent mais on (moi surtout) aimerait le goûter avec ses pommes !
PS : il va sans dire que « La planche des belles filles » pourrait être notre prochaine bravade ; mais chut, ce n’est qu’une rumeur...
